J’en ai parlé avant, j’ai fait des promesses, et maintenant je me sens obligée de vous parler de ce voyage.
A force de traîner sur le toile, de lire des blogs de « pros », qui font des belles photos, forcément ça complexe d’une part (ou comment se rendre compte en live de la nullité de l’appareil photo de mon BB), et puis non en fait : finalement, je ne vous ai pas promis une pub pour le Québec ou un guide de voyage !
Donc je vais vous raconter ça à ma façon, c’est à dire en vous montrant des choux et en vous racontant mes découvertes culinaires (l’un n’excluant pas l’autre).
Les choux
Déformation professionnelle oblige, je ne peux pas aller m’acheter de quoi faire un pique nique sur les pistes sans rester un bon quart d’heure au rayon fruits et légumes, et sans scotcher sur les trucs qu’on ne voit jamais chez nous ou presque, surtout quand il s’agit de chou.
Parce qu’ils ont la-bas du chou fashion ! Oui bon, j’exagère un peu. Ils ont ça :le Kale !
et il paraît que c’est le champion des antioxydants, LE légume pour faire des cures de détox. même Elle en parle. Bref, c’est pas mauvais, surtout mangé avec de la sauce aux huîtres (grosse découverte Québécoise, oui, c’est de la sauce asiatique et alors?)
Sinon, mon préféré de tous les choux, celui que je pensais ne jamais trouver en dehors de la région des Pouilles (Italie) : le Cime di Rapa ou Rapini pour les canadiens et brocoli rave pour wikipédia (mais faut avouer c’est vachement moins sexy tout de suite)
(J’ai pris des photos au péril de ma vie mais elles sont pourries )
Bon, ok je tripe toute seule avec mes choux, mais franchement, ça ferait pas de mal d’avoir un peu plus de choix en légumes chez nous. Bref.
Et je vous ai parlé du pak choy ? du bok choy ?
Ok j’arrête, mais n’empêche, à Québec, on a beaucoup plus vu de diversité culinaire et asiatique en particulier. Ça donne de nouvelles idées d’accommodement des plats, tout ça.
Le fait que nous soyons chez des amis globe trotters et cuisiniers a bien aidé aussi, c’est vrai.
Le typique
Sinon, pendant que tout le monde parlait de Depardieu le russe, nous on a goûté la Poutine. OK, jeu de mots pourri, je sors.
« Chez Ashton en janvier, plus il fait froid, plus il y a de rabais ! »
Bon, en gros, la seule raison valable de manger des frites avec des saucisses, de la sauce « maison » (indéfinissable) et du fromage fondu, c’est de vouloir se réchauffer avec du gras. Parce que l’intérêt culinaire…Ah si, le dit-fromage fait pouic pouic. Voila! donc idéal à 4 du mat par moins 20°C après avoir du des shots.
Tim Hortons : le roi de la beigne !
Oui, bienvenue dans le monde de la traduction hasardeuse, on parle bien de donuts ou beignets.
Mais moi, par esprit de contradiction bien naturel, ce que j’y ai préféré, ce furent les bagels ! au fromage frais ! miam miam.
bon ok c’est américain mais bon ne chipotons pas. Et ceux du fond qui me disent que c’est pas très exotique du pain avec du Saint Moret… auront raison. Mais c’est pas pareil, le pain il a un trou d’abord. et puis le fromage, il est un peu différent, et.. oui c’est vrai.
Après tout, on a beau essayer de faire des découvertes, on ne perd pas ses habitudes comme ça du jour au lendemain, là.
Bon, on n’a pas fait que manger,hein ! On a fait du ski, de la luge, vu des baleines (OK, des bélugas mais c’est pareil non?), affronté les éléments (un fjord par -30°C), visité Montréal, des musées avec des samouraïs et des maoris (aucun lien), fait de la motoneige et de la raquette.
Il faisait super froid, le fleuve Saint Laurent était tout gelé et c’était trop beau, on avait les cils qui givraient et quatres couches de fringues sur les jambes. On a fait le plein d’objets de déco « qui veut » bien chouette, et finalement trouvé une peluche caribou à l’aéroport du retour, fumé une dernière clope à Cap Rouge… mais tout ça ne s’écrit pas, ou alors une autre fois !
A toute pantoute !